Cette société d’Indra a mis en place un total de 118 systèmes dans ces deux aéroports et, Bientôt, s’attaquera à l’installation d’Ibiza. La solution se compose d’une porte d’entrée dans laquelle le voyageur introduit sa carte d’identité ou son passeport électronique, capteur de vérification des empreintes digitales et caméras de reconnaissance faciale.

Aéroport de Malaga

Mentais, une société de Indra, a achevé le déploiement de ses systèmes biométriques de contrôle aux frontières (Contrôle automatique des frontières – ABC System) dans les aéroports de Madrid et Malaga, ce qui permettra d’accélérer le passage des citoyens de l’Espace économique européen âgés en provenance de pays tiers. Également, devrait achever l’installation de la solution à Ibiza avant la fin de l’année.

Au total,, la société a mis en place un total de 118 systèmes dans ces deux aéroports, qui s’ajoutent à ceux précédemment déployés à Barcelone, Gérone, Palma de Majorque, Alicante et Tenerife Sud; et qui permettent d’accélérer l’ensemble du processus de contrôle. La somme de tous, y compris le port d’Algeciras, qui a installé ce système en 2015, et la prochaine de l’aéroport d’Ibiza, atteindra le chiffre de 261 installations.

Les systèmes automatiques de contrôle aux frontières de Minsait sont une solution qui fait face à l’augmentation du nombre de passagers enregistrés dans les aéroports du monde entier., élever les niveaux de sécurité et de confort avec lesquels ils se déplacent à travers le terminal.

Aéroport de Madrid Barajas

Ce nouveau déploiement représente une évolution technologique par rapport aux systèmes en service depuis 2010, en termes d’augmentation de la fiabilité des vérifications biométriques, la sécurité des processus, la flexibilité de la solution et une intégration des composants cohérente avec le flux naturel du voyageur.

La solution est composée, Principalement, d’une porte d’entrée dans laquelle le voyageur introduit sa carte d’identité ou son passeport électronique. Chaque poste dispose d’un capteur de vérification des empreintes digitales et de caméras de reconnaissance faciale.

Le système recueille les informations des paramètres biométriques du voyageur et les compare à celle du document électronique., tout en vérifiant son authenticité et en consultant les bases de données de la police. L’ensemble du processus est terminé en quelques secondes et, ci-dessous, le voyageur peut franchir la porte de passage par la frontière.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’accord-cadre pour la fourniture d’équipements automatiques de contrôle aux frontières dans les aéroports du réseau de Aena, signé avec Minsait et trois autres sociétés pour un montant global de 90 millions d’euros à la fin de 2017, suite à l’application du règlement (UE) 2017/458 du Parlement européen et du Conseil de 15 Mars 2017 modifiant le règlement (UE) 2016/399 en ce qui concerne le renforcement des contrôles par la vérification dans les bases de données pertinentes aux frontières extérieures.

Aéroport de Madrid Barajas

Prochaine génération de contrôle aux frontières

Également, Minsait travaille sur la prochaine génération de systèmes de contrôle automatique des frontières dans le cadre du programme Smart Borders (Frontières intelligentes), cofinancé par la Commission européenne, et dont l’objectif est l’évolution technologique des contrôles aux frontières extérieures pour optimiser le transit, étendre l’utilisation des systèmes automatiques aux ressortissants de pays tiers et améliorer le contrôle du séjour irrégulier dans l’espace Schengen.

Dans le cadre de cette initiative, la société participe au projet européen ABC4EU, cofinancé par la Commission européenne dans le cadre du 7º programme-cadre auquel participent 15 partenaires (Industrie, centres de recherche, PME et utilisateurs finaux). Son objectif est d’harmoniser la gestion des systèmes ABC sur le continent afin que le voyageur ne détecte pas les différences dans leur utilisation, quel que soit le pays dans lequel vous vous trouvez ou le fournisseur qui l’a. Il est également travaillé pour que tout voyageur puisse les utiliser, au-delà de l’appartenez ou non à un pays de l’espace Schengen.

Le projet a concentré l’action sur le traitement biométrique des voyageurs à l’aide d’algorithmes validés dans des environnements opérationnels avec de vrais voyageurs., comme la reconnaissance faciale en mouvement, la vérification digitale adaptée aux conditions de frontière ou la combinaison multibiométrique de traits du visage et des doigts.

Aéroport de Malaga


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Par • 11 Dec, 2018
• Section: Études de cas, Contrôle d’accès, Détection